Cet article rapporte un exemple de communication authentique entre des médiums et des personnes récemment décédées, dans le contexte particulier de la guerre.

La bataille d’Angleterre a constitué un épisode déterminant de la 2ème guerre mondiale, au cours de laquelle la défense aérienne anglaise, commandée par Lord Dowding, a réussi à repousser les assauts des armadas aériennes nazies lancées dans une tentative d’invasion de l’Angleterre au cours de l’été 1940.

 C’est peu de temps après cette bataille et après avoir quitté sa fonction à la tête du commandement des forces aériennes britanniques que Hugh Dowding a commencé à parler de ses « contacts » particuliers. En fait, c’est sa fidèle collaboratrice, par ailleurs médium, qui a « intercepté » les premiers messages de jeunes aviateurs tués dans les combats aériens. Elle les a communiqués à son chef Dowding qui les a examinés d’abord avec prudence, puis avec une ferveur croissante parce que certains d’entre eux contenaient des renseignements confidentiels que personne d’autre ne pouvait connaitre.

 Lord Dowding n’a pas hésité à mettre sa réputation déjà illustre en jeu lorsqu’il a révélé à son entourage que des aviateurs décédés pendant la bataille d’Angleterre lui adressaient, de l’au-delà, des messages généralement destinés à être transmis à leurs familles.

 Pendant la bataille d’Angleterre, ces dialogues avec l’au-delà ont été une aide précieuse pour Lord Dowding dans l’établissement de ses plans défensifs, comme il le confiera par la suite à son entourage, et en 1963 à la presse.

 Lord Dowding : « Je suis entré plus de vingt fois en contact avec des pilotes tués pendant la bataille d’Angleterre. Ils me déclaraient comment ils s’étaient faits abattre et je tirais des leçons de leurs récits pour conseiller mes équipages de chasse. J’ai pu ainsi éviter la mort de beaucoup de mes hommes. Cela a contribué à la victoire finale ! »

 « Grâce à mes conversations avec mes correspondants invisibles, j’ai pu avoir une idée de la vie qu’ils menaient dans l’au-delà. La mort était venue si brusquement qu’ils ne savaient pas comment c’était arrivé. Encore dans un état proche de la terre, ils ne se rendaient pas compte qu’ils étaient morts. Pour ces pauvres gars, la situation était terrible. Ils voyaient des gens dans les rues, essayaient de les arrêter, mais les passants continuaient à marcher au milieu d’eux. Encore retenus dans le monde physique, ils tentaient d’obtenir de l’aide pour se libérer de la terre. C’est pourquoi ils s’efforçaient de communiquer avec tous les moyens à leur portée. »

 Afin d’aider ses pilotes, Dowding a rejoint un cercle spirite animé par un médium qui « voyait » les défunts venir vers eux et qui les lui décrivait. « Notre première tâche, dira Dowding, était de leur parler comme s’ils étaient vivants. » Il ajoute avec un humour : « Comment dire à un gars : « Mon vieux, je regrette, mais vous êtes mort ! » ? » Lord Dowding devait user d’un subterfuge pour que les pilotes se rendent compte de leur nouvel état : « Je leur demandais de me donner une claque dans le dos. Bien entendu, leur main passait à travers moi et ils commençaient à comprendre. »

 Le médium décrivait des uniformes, des badges, des insignes qui correspondaient à ceux qu’avaient les pilotes d’avions portés manquants. Il donnait aussi des détails sur leur physique, indiquait une cicatrice éventuelle, la couleur de leurs cheveux, de leurs yeux, et n’omettait aucun signe particulier. Toutes ces précisions ont été ensuite vérifiées et toutes furent reconnues exactes.

 Les aviateurs décédés donnaient parfois leur nom, que Dowding notait soigneusement. Ceci lui permit d’ailleurs d’apprendre avant tout le monde qu’un bombardier venait d’être abattu au-dessus de l’Allemagne et que les sept membres d’équipage étaient morts.

 Tous ces contacts se faisaient sur l’initiative des nombreux aviateurs tués dans les combats aériens et étaient reçus par Lord Dowding, personnellement pendant ses nuits ou grâce à l’aide de médiums. Leur authenticité a été maintes fois confirmée. Leur caractéristique est qu’ils émanaient de personnes récemment décédées qui, souvent, n’avaient pas encore conscience qu’elles étaient décédées.

La science spirituelle enseigne que, dans les jours qui suivent la mort du corps physique, les esprits des défunts  séjournent dans le plan éthérique, qui est perceptible par les personnes douées de capacités médiumniques. Ce séjour dans le plan éthérique dure en moyenne de trois à quatre jours mais peut durer beaucoup plus longtemps si le défunt reste accroché au monde physique, au lieu où il a vécu par exemple, sans comprendre qu’il n’a plus de corps physique et qu’il est appelé à poursuivre son chemin dans le plan astral. Ce sont toutes les âmes errantes qui hantent certaines demeures, et provoquent les apparitions de fantômes. Ceci jusqu’à ce que leur énergie soit dissipée, ou qu’un « passeur d’âmes » les ait aidés à poursuivre leur chemin.

Les cas rapportés ci-dessus constituent donc, au sens propre, des manifestations interdimensionnelles, des MIDIM, entre des âmes humaines présentes dans le plan éthérique, et des êtres humains vivants dans le plan matériel.