Le spiritisme est considéré comme une méthode permettant à des « esprits » de l’au-delà, censés être liés à des âmes humaines décédées, de communiquer avec des êtres humains vivants. Elle a connu un développement considérable au 19ème siècle, grâce à l’apport d’Allan Kardec.

Il existe deux sortes de pratiques.

La première : en utilisant les services d’un médium (une personne capable de percevoir des énergies suprasensibles) pour recevoir des messages. L’esprit peut s’exprimer par sa voix (le médium est alors généralement en transe, il est « possédé » momentanément par cet esprit), ou pénétrer sa main pour s’exprimer par « écriture automatique ».

La deuxième : l’esprit peut se manifester par l’utilisation d’une table (les fameuses « tables tournantes »). Les participants, assis autour de la table, placent leurs mains au-dessus. En réalité, les tables ne tournent pas vraiment, mais bougent plus ou moins et donnent des coups frappés sur le sol (exceptionnellement elles peuvent se déplacer).  Il est possible de communiquer avec des esprits en leur posant des questions, ceux-ci répondant par un coup pour « oui », deux coups pour « non ». C’est pourquoi on parle aussi « d’esprits frappeurs ». Ils peuvent aussi répondre par des mots en utilisant le même procédé : un coup pour la lettre A, deux coups pour B, trois pour C etc.

Une autre méthode consiste à placer un verre sur une table, les personnes présentes placent un doigt dessus – sans chercher à intervenir – et on attend que le verre se déplace de lui-même par la force d’un esprit. Sur la table, on a disposé toutes les lettres de l’alphabet, et le verre se dirige d’une lettre à une autre, formant des mots qui sont censés être les réponses de l’esprit aux questions posées, sans qu’il y ait participation consciente des personnes présentes.

Les bases du spiritisme:

Le spiritisme repose sur l’idée que l’homme est composé de trois parties : le corps, l’esprit, et le « périsprit ». Ce mot, inventé par Allan Kardec, veut désigner le fluide énergétique qui permet à l’esprit d’un défunt de se manifester. Le spiritisme repose aussi sur l’idée de réincarnation et donc de survivance de l’âme au-delà de la mort du corps physique, de façon que l’esprit d’une personne défunte puisse communiquer avec des personnes vivantes.

En pratique, après une période florissante au 19ème siècle aux États-Unis puis en Europe, l’usage du spiritisme a beaucoup décliné dans ces pays. S’il est réel que des entités invisibles et intelligentes peuvent se manifester à travers un médium ou à l’aide des « tables tournantes » en répondant à des questions posées, on s’aperçoit souvent que, passé un temps, les réponses sont farfelues, comme si les esprits invoqués se moquaient de ceux qui les questionnent. Les participants se trouvent aussi parfois en contact avec des esprits malveillants dont ils peuvent avoir du mal à se détacher. Il faut donc être prudent avec cette pratique.

Si bien qu’en réalité, si le spiritisme permet de constater effectivement que des êtres intelligents existent dans le monde invisible, avec lesquels une forme de communication peut exister, par contre sa pratique ne répond pas aux attentes espérées. Les réponses obtenues sont le plus souvent décevantes et ne constituent pas un outil de développement spirituel.

La vision de la science spirituelle :  La science spirituelle est un enseignement transmis par des hommes remarquables qui ont jalonné l’histoire de l’humanité, des hommes clairvoyants qui ont la capacité de percevoir directement le monde spirituel (ou de lire dans les mémoires akashiques) sans y mêler leurs propres projections. Rudolf Steiner, fondateur de l’Anthroposophie, est l’un des plus connus à l’époque moderne.

A propos du spiritisme, la science spirituelle explique que ce sont, presque toujours, non pas des âmes humaines mais des êtres élémentaires qui se manifestent. Ces êtres élémentaires ont pour fonction de bouger la matière dans les plantes par exemple, pour aider leur croissance, ou dans les nuages. Étant attachés aux éléments qui constituent la matière, ils ont aussi la capacité d’agir sur la matière, par exemple en faisant « parler les tables », en faisant bouger les verres ou par l’écriture automatique.

Or une des caractéristiques des élémentaux est de se moquer des hommes et de leur jouer toutes sortes de tours, sans avoir conscience de la confusion qu’ils créent en eux et des illusions qu’ils entretiennent. (https://ecoutelaterre.fr/public/ovnis/description-etres-elementaux). Cette compréhension permet de comprendre tous les déboires engendrés par la pratique du spiritisme.

Le spiritisme est donc une forme de manifestation interdimensionnelle (MIDIM) générée (presque toujours) par des élémentaux. On peut se rappeler à ce propos l’article de ce Blog intitulé « Une connaissance spirituelle essentielle : les deux sortes d’entités perceptibles physiquement ». Cet article s’appuyait sur la phrase de Rudolf Steiner : « Tous les phénomènes mystérieux prennent sens quand on prend en compte la réalité des âmes humaines et des êtres élémentaires dans le plan éthérique élémentaire. » Nous verrons dans le prochain article un exemple dans lequel ce sont bien des âmes humaines de personnes défuntes qui se sont manifestées à un médium, mais ces cas sont rares. On se rend compte alors que, pour le spiritisme comme pour la plupart des phénomènes mystérieux, le caractère dit « paranormal » de ces phénomènes repose sur l’ignorance de l’existence des élémentaux (des êtres de la nature) et de leur capacités d’agir sur la matière.

Remarque : dans le cas du spiritisme, la croyance dominante est que ce sont des âmes humaines de personnes défuntes qui répondent aux questions, et il ne viendrait pas à l’idée d’évoquer des interventions d’extraterrestres. Par contre dans le cas des crop circles, la croyance dominante est que ce sont des extraterrestres qui se manifestent mais certaines personnes évoquent l’hypothèse que ce sont des âmes humaines. Dans les deux cas, ces interprétations reposent sur l’ignorance de l’existence des êtres de la nature. Ce sont ces êtres élémentaux qui sont, presque toujours, à l’origine des MIDIM.