Cet agroglyphe apparu dans la commune de Crézancy en Sancerre (Cher) est constitué d’un motif géométrique très simple, comme toutes les formations apparues en France jusqu’à présent. La question se pose alors de savoir si cette formation est authentique, c’est-à-dire d’origine non-humaine, ou bien si elle serait l’œuvre de quelque plaisantin qui se serait amusé à tromper les visiteurs et observateurs de sa création.
Plusieurs indices, observables sur le terrain, montrent que cette formation ne peut pas être d’origine humaine. J’ai pu ainsi me faire une opinion sans avoir à me déplacer, grâce aux photographies ci-dessous de Laurence. Merci à elle.
1- La façon dont les tiges d’orge sont couchées au sol, en certains endroits.
Ces deux photos ont été prises en deux endroits différents de ce même glyphe (merci à Laurence).
- Sur l’image de dessus, les tiges sont toutes couchées dans le même sens. On peut obtenir cet effet en pliant les tiges par une force mécanique, à l’aide d’une planche ou d’un rouleau. C’est ce que l’on observe le plus souvent, dans la plupart des formations.
- Sur l’image de dessous par contre, prise dans un des cercles, les tiges au sol ne sont pas toutes orientées dans la même direction, ce qui donne d’ailleurs une impression de désordre : elles sont couchées vers l’intérieur du « couloir » ainsi formé, avec des directions différentes et sont parfois pliées, ce qui ne peut pas avoir été fait par une simple force mécanique et exclut donc une origine humaine.
2- Les coudes formés au niveau du nœud supérieur des tiges
Dans certaines zones de l’agroglyphe les tiges d’orge n’ont pas été complètement couchées au sol, donnant l’impression que le travail n’a pas été fini. Un exemple en est donné sur la photo de gauche.
Si l’on regarde de plus près (photo de dessus), on s’aperçoit qu’en réalité les parties inférieures des tiges sont bien couchées au sol, mais ces tiges sont relevées à partir du 3ème nœud de croissance par la formation d’un coude (chaque tige possède 3 nœuds qui assurent leur rigidité, situés à des hauteurs différentes, le 3ème nœud est le plus élevé). Ce coude apparait sur toutes les tiges dans cette zone de l’agroglyphe et forme un angle à peu près constant de l’ordre de 30 °. Dans la photo de dessous (de Nathanaëlle), plusieurs tiges coudées ont été rassemblées pour bien montrer cet effet.
Il est impossible à l’homme de créer ainsi un coude sur chaque tige, c’est pourquoi cette observation permet d’exclure une origine humaine pour ce glyphe.
Il faut préciser cependant que cette observation n’a de valeur que si elle est faite dans les quelques jours qui suivent la création du glyphe. Il faut savoir en effet que l’héliotropisme (attraction du soleil) a pour effet de relever peu à peu les tiges couchées au sol, en faisant apparaitre ainsi un coude sur les nœuds des tiges. Mais cet effet naturel est progressif et demande du temps. Or les photos ci-dessus ont été prises 3 jours seulement après la découverte du glyphe, ce qui exclut un effet important de l’héliotropisme.
Autre argument fort : l’origine non-humaine est encore confirmée par le fait que ce coude sur les tiges n’existe que dans certaines zones du glyphe, et non pas partout, comme si les auteurs de ce glyphe s’étaient appliqués à donner ainsi des indices de l’authenticité de la formation, qui sont quasiment une signature …
3- L’énergie du lieu: le témoignage d’une autre personne qui a visité cet agroglyphe et a rapporté avoir ressenti une très forte énergie dans certaines zones, confirme également l’origine non-humaine de cette formation. Merci à Carole.
Interprétation : Je rappelle que notre étude a montré que les auteurs de ce type d’agroglyphes sont des êtres de la nature, qui nous sont invisibles car ils vivent dans une autre dimension terrestre. Ils vivent dans le plan élémentaire, qui est intermédiaire entre le plan éthérique et le plan matériel dense, et donc proche de ce dernier. C’est pourquoi ils peuvent se manifester dans notre plan matériel, justement pour attirer notre attention et nous rappeler leur existence.
Merci pour cette analyse ! Je suis moi-même allée sur place, j’ai vu tout cela et j’ai d’ailleurs des photos prises à l’intérieur du cercle.
Le Berry est une terre riche en histoire orale d’êtres de la nature et autres « « sorcières », et cela ne m’étonne pas outre mesure de trouver un agroglyphe sur ma terre natale. Ce n’est d’ailleurs pas le premier, il y a quelques années, un autre était apparu vers Bourges mais a été moissonné directement par l’agriculteur. Mais un glyphe fantôme y est réapparu d’après ce que j’ai lu.
Pour information, il faut savoir que juste à côté de cette merveille, se trouve un tumulus, bien connu dans la région, et visible de loin, entouré de bien des histoires, même si sa véritable histoire demeure inconnue. Peut-être l’endroit n’a t’il pas été choisi au hasard…
En tout cas, merci, parce que jusqu’à présent je n’ai lu que des articles moqueurs ou balayant la véracité de cet agroglyphe de la main, mais j’ai pu constater de mes yeux les tiges tressées, les nœuds coudés, le centre des cercles non géométriques. J’y suis retournée 3 fois dans la même journée, et même mes grands parents, gens de la terre, ont été interpelés.
Je ne cesse de lire à ce sujet depuis ; je suis intimement convaincue que c’est important d’ouvrir les yeux et d’accepter avec humilité notre propre ignorance.
Merci pour cet article.
Merci Marion pour ce commentaire, en espérant que tu n’as aucun lien avec l’association qui gère ce blog.
Ces faits sont troublants, effectivement !!!
Cordialement.
alexis
Bonjour, je viens de voir votre intervention du 6 septembre 2016 sur Nuréa.TV, concernant les agroglyphes. Je précise que je viens tout juste de découvrir vos travaux et qu’il me reste encore beaucoup de lecture à faire… Mais je tenais à vous encourager dans vos recherches, car outre que votre intervention était vraiment passionnante, courageuse et pédagogique, je pense que votre hypothèse des esprits de la nature se tient.
En effet, si on observe la nature, la géométrie et l’harmonie qui en découle y sont omniprésentes. Il n’y a qu’à regarder, parmi de multiples exemples, une fleur de passiflore, entièrement structurée sur le pentagramme et le pentagone, bien visibles au centre de la fleur. Si les esprits de la nature existent, et s’ils sont responsables de la création de ses structures, il est alors évident que la géométrie leur est parfaitement familière. On ne peut nier ce point. La nature, de bien des façons, est une œuvre d’art ; une œuvre d’art conçue selon des principes mathématiques et des règles d’harmonie éminemment maîtrisées. Tout comme le sont les crop circles…
Seule notre représentation folklorique des êtres de la nature (représentation héritée culturellement) fait peut-être obstacle à la prise au sérieux de cette hypothèse : il faut peut-être cesser de s’imaginer les « fées », « farfadets », « sylphes », « ondins » et autres, comme des êtres charmants, certes, mais un peu simplets, voire carrément mièvres, comparés à ces êtres invisibles prétendument plus nobles et plus évolués que seraient les anges, etc. : ce sont seulement des a priori. On ne sait pas… Mais comme on dit : « On reconnaît un arbre à ses fruits ». Quand on veut connaître un artiste, on étudie bien son style à travers ses œuvres, non ? Donc si la nature est bien le fruit de l’intelligence créatrice des esprits de la nature, alors on ne peut nier leur niveau de conscience et de connaissance, sacrément élevé, au vu du raffinement de leurs créations… L’homme ne serait pas capable d’en faire autant.
J’ajouterais un dernier point : par définition, les esprits de la nature, tels qu’on les conçoit, sont les créateurs des formes présentes dans la nature. Ils ont donc nécessairement une influence sur la matière…. S’ils sont capables d’ « informer » (au sens littéral : donner forme à) un coquillage ou une fleur, alors pourquoi ne seraient-ils pas capable d’ « informer » un crop-circle ? Donc oui, selon moi, votre hypothèse se tient. Et je vous remercie de partager avec nous ce cheminement qui est le vôtre.