L’enlèvement du caporal Valdès, au Chili en 1977, fait partie des cas d’enlèvement les mieux documentés et les plus connus. L’authenticité du récit est donc indiscutable. L’objectif de cet article est d’en proposer une analyse la plus objective possible, basée sur le raisonnement logique, c’est-à-dire sur une démarche rationnelle, celle qui est propre à la science, mais sans se laisser influencer par les limitations de la science actuelle et par les schémas de pensée erronés liés à la vision matérialiste du monde.

Récit :

Le caporal Valdès raconte lui-même : « Le 25 avril 1977, je commandais une patrouille dans les Andes, au nord du Chili, avec la mission de garder un millier de chevaux et des lamas. A un moment donné au milieu de la nuit nous avons observé une grande lumière qui descendait rapidement sur le coteau, en face de nous … au bout de quelques secondes, elle s’agrandit, pour finalement passer derrière le coteau. Puis une autre lumière apparut dans une autre direction, de forme ovale et de vingt mètres de diamètre environ, plus resplendissante au centre.

À partir de ce moment, mes hommes et moi avons commencé à éprouver d’étranges sensations. Le bétail se regroupa autour de ses éléments les plus vieux, comme il le fait d’habitude quand il est inquiet et en liberté. Ils regardaient tous la lumière, me prouvant ainsi qu’ils voyaient comme nous le phénomène. De plus, le chien qui était avec nous se cacha derrière nous, en gémissant et regardant vers la lumière.

Puis ce fut comme une force qui me poussa à marcher vers cette lumière. À partir de ce moment-là, je ne me souviens plus de rien. Mes hommes me racontèrent la suite le lendemain. D’après eux, je disparus à leur vue, pour réapparaître un quart d’heure plus tard au même endroit. J’étais bizarre, je disais des choses incohérentes, avec des crises d’hystérie. Quand je revins à moi, je ressentais une grande fatigue et une forte douleur aux reins, comme si j’avais fait de grands efforts. J’étais au bord de la crise de nerfs. De plus j’avais une barbe de plusieurs jours, alors que je m’étais rasé la veille. Ce qui est étrange, c’est que mes hommes ne présentaient aucun de ces signes. Ils avaient seulement éprouvé un choc nerveux et s’inquiétaient surtout pour moi. Mais ils constatèrent, étonnés, que ma montre était arrêtée à 4 h 30, l’heure exacte de ma « réapparition » et surtout que la date de la montre indiquait le 30 avril, elle avançait donc de 5 jours. »

Analyse :

 1- Des lumières et des sensations étranges :           L’enlèvement a été précédé par l’observation d’une « grande lumière » qui s’est déplacée et s’est agrandie, puis d’une autre lumière de grande taille (vingt mètres environ). De telles lumières intenses et non identifiées qui se déplacent dans une région de montagne inhabitée, et qui changent de dimensions, ne peuvent pas être d’origine humaine. Elles représentent l’une des formes sous lesquelles les ovnis se présentent souvent, de simples objets lumineux qui se déplacent dans le ciel, et peuvent changer facilement de dimension et d’intensité. Les sensations étranges ressenties aussi bien par les hommes que par les animaux, ainsi que le comportement du chien, sont clairement liés à la présence de ces lumières, de ces objets non identifiés.

2- L’influence d’une force extérieure :            Le caporal a rapporté avoir été poussé à marcher vers l’ovni par une force mystérieuse. Il n’y est donc pas allé de sa propre initiative. C’est alors qu’il a disparu à la vue des autres hommes. Le fait qu’il ait ainsi été seul à avancer avant d’être ensuite victime du phénomène d’enlèvement signifie qu’il était sous l’emprise d’une volonté extérieure émise par une intelligence invisible, logiquement liée à l’ovni. Lui seul a subi cette expérience insolite, alors que les autres soldats étaient juste à quelques mètres.

3- Changement dimensionnel :              Le point le plus remarquable est que le caporal ait complètement disparu temporairement à la vue de ses hommes, et que ceux-ci aient pu en témoigner, avant qu’il ne réapparaisse un peu plus tard. Même si ceci est contraire aux principes de la science, tout se passe comme si le caporal Valdés avait été « dématérialisé » pour disparaitre de ce monde, le monde matériel des hommes, avant d’être « rematérialisé » un quart d’heure plus tard au même endroit et être rendu dans son monde d’origine. Mais même si son corps physique est devenu invisible, le caporal n’est pas mort pour autant, son corps n’a pas été réduit à néant, puisque c’est le même homme qui est réapparu un peu plus tard, avec le même corps physique, bien que très ébranlé par ce qu’il avait vécu.

L’analyse objective de ce récit nous conduit à exprimer que le caporal Valdès a subi un « changement dimensionnel ». Sous l’effet de forces inconnues, il a quitté le monde matériel des hommes pour passer dans un monde d’une autre dimension, avant qu’un autre changement dimensionnel inverse ne le ramène dans le monde matériel. Ce changement dimensionnel révèle qu’une force intelligente s’est manifestée ainsi, une force mystérieuse qui a la capacité d’imposer ce changement dimensionnel. À l’évidence cette intelligence est associée à l’ovni, et donc associée à la présence d’êtres non-humains et invisibles dans cet ovni.

On peut préciser que ce changement dimensionnel, cette « dématérialisation » sans destruction du corps du caporal Valdès a consisté en une transformation de son corps physique (avec ses vêtements) telle qu’il est devenu invisible, cette transformation étant réversible. Tout se passe comme si son corps, tout en gardant sa structure, était passé dans un état subtil et invisible de la matière – un état inconnu de la science – avant de revenir dans son état initial, dense, solide et visible, toujours avec la même structure. Ce raisonnement simple mais logique  – qui va bien au-delà des limites imposées par la science – semble montrer que :

– d’une part, l’ovni, ou l’intelligence qui lui est liée, possède la capacité de modifier la densité d’un corps matériel, qu’il soit vivant ou pas ; et que

– d’autre part, il existe des niveaux de densité de la matière qui nous sont invisibles.

4- Transporté dans un autre espace-temps :              Un autre élément très précieux de ce témoignage réside dans le décalage entre la durée de la disparition selon qu’elle est évaluée dans le monde matériel par les soldats : quinze minutes, ou telle qu’elle est inscrite sur la montre du caporal après son retour de « l’autre monde » : cinq jours entiers. La très grande fatigue dans laquelle le caporal s’est retrouvé montre qu’il a vécu pendant cet intermède des épreuves très pénibles (dont il n’a gardé aucun souvenir), et confirme la longue durée de son absence. La barbe de plusieurs jours, avec laquelle il a été retrouvé, confirme aussi cette longue absence, même si ceci semble incroyable.

Cet écart très important entre les deux évaluations de la durée de l’enlèvement est cohérent avec l’idée que le caporal a été transporté dans un autre monde, et signifie que le temps s’est écoulé de façon très différente dans le monde des hommes et dans cet autre monde. On s’aperçoit que le temps n’est pas une notion objective comme nous avons l’habitude de le considérer, mais au contraire une notion relative, qui dépend du monde dans lequel on se trouve. L’expression la plus adaptée pour décrire ce changement dimensionnel est alors que le caporal Valdès a été véritablement transporté dans un autre espace-temps, dans lequel les notions d’espace et de temps n’ont pas le même sens que dans notre monde matériel.

5- Pas de séance d’hypnose :               Le témoin a toujours refusé les propositions de séances d’hypnose qui lui ont été faites, qui auraient pu faire remonter à sa conscience des souvenirs de ce qu’il a vécu dans l’autre espace-temps, pendant toute la période où il a été prisonnier de ses ravisseurs.

Résumé de cette analyse :

Un raisonnement simple et logique nous a amené à décrire ainsi ce cas d’enlèvement : le caporal Valdès a été transporté pendant un temps dans un autre espace-temps (ou dans un plan parallèle), dans lequel le temps s’écoule différemment et la matière se trouve dans un état plus subtil qui nous est invisible, cette transformation étant réversible. Ce changement dimensionnel a été contrôlé par des intelligences non-humaines liées à l’ovni qui, par cette expérience, ont voulu transmettre un message aux hommes. La question est alors : quelle la nature de ces intelligences non-humaines. Cette analyse est un extrait d’un livre en cours de rédaction, sur les enlèvements d’humains dans des ovnis.