Ceci est une question qui revient souvent dans les milieux ufologiques, avec en sous-entendu, l’idée que cette rétention d’informations par les gouvernements nous empêcherait de réunir enfin toutes les pièces nécessaires à la compréhension du phénomène ovni.

  • L’état des lieux : 70 ans après, les ovnis ne sont toujours pas identifiés :

La situation d’aujourd’hui est en effet que, 70 ans après que les hommes aient commencé à étudier sérieusement le dossier ovni (depuis 1947, aux Etats-Unis en particulier), la compréhension du sujet n’a quasiment pas progressé dans les milieux ufologiques. L’hypothèse extraterrestre reste une hypothèse et n’explique en rien le comportement des ovnis, qui transgressent les lois de la science actuelle, si bien que l’origine et la nature des ovnis sont encore complètement mystérieuses. Cet état des lieux peut être considéré comme incompréhensible, compte-tenu des moyens colossaux (financiers et humains) qui ont été investis pour étudier le sujet, en particulier aux Etats-Unis. C’est pourquoi certains pensent que les gouvernements en savent plus qu’ils ne le disent.

  • Les gouvernements muets au sujet des ovnis :

Les gouvernements gardent-ils réellement des informations secrètes ? La réponse est assurément oui. Ne serait-ce que parce qu’ils ne s’expriment jamais au sujet des ovnis dans aucun pays, alors qu’ils sont concernés en première ligne, en tant que responsables de la sécurité dans les pays. Car la réalité est bien que des objets volants d’origine inconnue sillonnent de temps à autre le ciel de tous les pays, sans respecter la réglementation aérienne et donc sans respecter les règles de sécurité.

Le simple fait que les gouvernements ne s’expriment jamais au sujet des ovnis malgré leur responsabilité, est révélateur d’une situation anormale. Mais de deux choses l’une :  soit ils savent ce qui se passe même s’ils ne s’expriment pas ; soit ils ne savent pas ce qui se passe.  En réalité, tout montre qu’ils « ne savent pas ».

  • Les lettres ouvertes restées sans réponse en France :      

En France, le rapport COMETA envoyé en 1999 au Président de la République et au Premier Ministre n’a jamais reçu de réponse, pas plus que la lettre ouverte adressée au Président de la République en 2008, alors que parmi les signataires figuraient de très haut-gradés de l’armée, concernés par les problèmes de défense nationale et de sécurité. Cette absence de réponse montre pour le moins une gêne des pouvoirs publics sur le sujet.

  • L’affaire des « drones » en France :

Autre situation très significative : le survol de quasiment toutes les centrales nucléaires en France à de multiples reprises entre fin 2014 et début 2015 par des soi-disant « drones ». Aucune arrestation n’a été faite malgré les plaintes déposées, aucune photo de ces « drones » n’a été diffusée, il est évident pour les observateurs objectifs qu’il s’agissait bien d’ovnis qui narguaient ainsi les autorités civiles et militaires. Ces survols montrent de façon spectaculaire que les autorités sont dépassées par ces évènements sur lesquels elles n’ont aucun contrôle. C’est pourquoi elles évitent de s’exprimer sur le sujet. Les centrales comme tous les autres sites sensibles sont et restent absolument vulnérables à ces intrusions mystérieuses , sans qu’aucune protection ne puisse même exister.

  • Le GEIPAN et le colloque CAIPAN :

Le GEIPAN (Groupe d’Etude et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) n’a jamais réalisé d’étude du phénomène, digne de ce nom. Le colloque CAIPAN (Collecte et Analyse des Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés), qui s’est tenu en 2014, près de 40 ans après la création du GEIPAN, et était chapeauté par le CNES, n’a débouché sur aucune analyse constructive, aucune conclusion ni aucune perspective concrète. L’image de marque de ces organismes de recherche s’en trouve très altérée et cela a nécessairement un retentissement sur les pouvoirs publics. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce colloque s’est tenu très discrètement. On a là une autre preuve que les autorités n’ont à ce jour aucune compréhension de la nature et de l’origine du phénomène ovni.

  • Rien ne montre que les gouvernements possèdent des réponses secrètes :

Parmi ceux qui reprochent aux gouvernements de cacher des informations, certains pensent que, justement grâce aux informations secrètes qu’ils détiendraient, ils auraient pu parvenir à comprendre la nature réelle des ovnis et leur origine, tout en gardant leurs conclusions secrètes.

Cette pensée ne repose sur aucune preuve. Il suffit de se rappeler l’affaire des « drones » sur les centrales nucléaires, comme le survol de l’Elysée en janvier 2015 par encore un prétendu « drone », pour lequel l’enquête n’a jamais abouti … Ceci montre que les autorités n’ont aucune maitrise sur ce phénomène, et leur ignorance apparait là au grand jour.

  • Le mutisme des gouvernements est-il dommageable à la compréhension du phénomène ovni ?

En réalité, et même si cela est encore peu connu à ce jour, une interprétation cohérente du phénomène ovni a été proposée, qui démontre l’origine terrestre de ce phénomène, et sa nature interdimensionnelle. Cela signifie que, contrairement aux croyances dominantes, les informations accumulées ces dernières décennies, qui sont disponibles publiquement, sont parfaitement suffisantes pour comprendre la nature réelle et l’origine des ovnis, malgré les entraves des gouvernements par absence de soutien public. Cette étude, publiée par Daniel Harran sous le titre « OVNIs, Crop circles & MIDIM », est en réalité un prolongement d’études antérieures qui n’avaient pas reçu la reconnaissance qu’elles méritaient.

  • Une seule difficulté … :

La difficulté, la seule mais elle est de taille, est que cette étude exige de remettre en cause notre vision du monde, qui est devenue trop exclusivement matérialiste. A partir des multiples observations d’ovnis, un raisonnement logique et rationnel impose l’idée que si des phénomènes intelligents existent mais n’obéissent pas aux lois connues de la science, cela signifie que ces intelligences sont présentes dans un plan parallèle, pour lequel les lois sont différentes. Ce raisonnement simple impose le caractère interdimensionnel de ces phénomènes, et impose que, en conséquence, une vie intelligente existe dans d’autres dimensions, sans qu’il soit besoin d’évoquer une origine extraterrestre. Cela signifie un changement de paradigme qu’il n’est pas aisé d’accepter, mais qui s’imposera peu à peu à tout chercheur objectif.

  • En conclusion, chacun est responsable :

Cela signifie qu’il est inutile de rejeter la responsabilité sur les gouvernements qui sont eux-mêmes prisonniers de la vision matérialiste du monde, car les gouvernants sont bien trop préoccupés par les problèmes de pouvoir et de stabilité, et ne sont pas préparés à s’ouvrir à l’interprétation interdimensionnelle du phénomène. A partir de l’étude rappelée ci-dessus, chacun de nous a désormais les moyens de prendre conscience du caractère interdimensionnel des ovnis, et de trouver les réponses aux questions posées par ce phénomène.

La question initiale de savoir si les gouvernements nous cachent quelque chose est en réalité une façon d’éviter de regarder la situation en face ; c’est vouloir rejeter sur les autres la responsabilité de notre propre ignorance. Or chacun a, aujourd’hui, la possibilité et la responsabilité d’accéder à une compréhension plus juste du phénomène ovni. Cette compréhension exige de se libérer de l’enfermement dans la vision trop matérialiste du monde, afin de s’ouvrir à une vision plus globale et spirituelle.