Premiers essais français de tirs de missiles dans le Sahara algérien :

La France a rejoint le groupe des pays détenteurs d’armes nucléaires le 13 février 1960, après les Etats-Unis, l’Union Soviétique et l’Angleterre, quand a été effectué le premier test atomique français. Jusqu’en 1966, les premiers essais, aériens (à partir d’une tour) puis souterrains, ont été réalisés dans le Sahara algérien, près de Reggane, avant de se poursuivre sur l’atoll de Mururoa en Polynésie jusqu’en 1996, date à laquelle a été signé le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

En même temps, la France a construit plusieurs rampes de lancements de missiles et de  fusées dans l’ouest du Sahara algérien, à Colomb-Béchar et Hammaguir, utilisées jusqu’en 1967, avant que le Centre spatial guyanais ne prenne le relais. Les premiers tirs des fusées-sondes allaient permettre plus tard la mise sur orbite de satellites artificiels, mais allaient également ouvrir la voie au développement des missiles stratégiques destinés à la force de dissuasion nucléaire française.

Le rapport d’un journaliste :          

Le journaliste Jean-Pierre Chapel  a assisté à cette époque à un exercice de récupération de têtes de fusée, dans le cadre des essais de tirs de ces fusées-sondes. Il a raconté une observation très significative faite à cette occasion à Jean-Claude Bourret, autre journaliste bien connu pour sa passion pour le phénomène ovni, que celui-ci a lui-même transcrite dans l’un de ses livres (« Le nouveau défi des ovnis , 1977 » et a partagé dans une émission d’une webradio (BTLV).

Jean-Pierre Chapel raconte : J’étais en avril 1963 dans le Sahara algérien, près de la base d’Hammaguir, pour assister en tant que journaliste à un exercice de récupération de têtes de fusées. J’étais avec une équipe de techniciens et de militaires, une trentaine de personnes, et nous étions ravitaillés par un avion qui nous parachutait tous les jours des vivres et de l’eau. Nous disposions d’un cinéthéodolite, qui est une caméra munie d’un très puissant téléobjectif (2000 mm de distance focale), et d’un chronomètre au dixième de seconde, utilisée pour suivre les trajectoires des engins spatiaux. Cet appareil a la caractéristique d’enregistrer un très grand nombre d’images par seconde, de façon à obtenir un ralenti à la lecture.

Un ovni surveille les opérations :

A un moment donné, quelqu’un a dit : « Tiens, voilà l’avion ». Et on voyait effectivement un point dans le ciel, comme un avion qui était environ à quatre kilomètres de notre position, et à trois mille mètres d’altitude. Mais au bout de dix minutes, le point lumineux était toujours à la même place ! Le capitaine qui dirigeait le convoi a alors fait mettre le cinéthéodolite en marche et on s’est rendu compte que ce n’était pas du tout un avion, c’était un objet volant non identifié. J’ai vu moi-même dans le viseur de l’appareil un engin apparemment de structure métallique, en forme de soucoupe de vingt mètres de diamètre environ, parfaitement symétrique. Nous avons filmé pendant cinq minutes cet objet immobile dans le ciel, puis soudain il a disparu à une vitesse fantastique.

Le déplacement de l’ovni a donc été enregistré sur le film, qui a ensuite été développé. Puis une analyse a été faite de cet enregistrement. Les mesures ont montré que l’accélération de l’ovni à son départ était de 62 g, valeur tellement forte qu’aucun être humain ne pourrait la supporter, ni même aucun insecte … On peut ajouter que cette valeur d’accélération est encore de nos jours absolument hors d’atteinte des missiles les plus performants fabriqués par l’homme.

Puis Jean-Pierre Chapel est revenu à Paris. Il a alors demandé à l’armée le film dans l’intention de le diffuser sur la 1ère chaîne de télévision. On lui a répondu alors que personne ne savait où il était … Et il n’a jamais pu voir le film !

Comme dans tous les pays, l’information est étouffée :

On peut comprendre en effet que les autorités militaires françaises – et cela se serait passé de la même façon avec les autorités américaines ou russes – n’avaient pas du tout l’intention de permettre que ces images soient diffusées en public. De telles images transmises sur une chaîne de télévision nationale auraient immédiatement déclenché une avalanche de questions auxquelles personne n’était en mesure de répondre, et aurait montré à la face du monde la vulnérabilité des armées, qui sont censées assurer la sécurité des citoyens.

Cette observation montre que les ovnis étaient présents pendant les essais liés à la mise au point des fusées et des missiles sol-air destinés à développer la force de dissuasion française, comme pour surveiller leur déroulement. Il n’y a pas d’autre rapport d’observation disponible relativement aux essais nucléaires français.  Mais on sait que des ovnis seront très souvent présents sur les lieux quand il y aura des essais de mise au point des armes nucléaires, aussi bien en France qu’aux États-Unis d’Amérique et en Union Soviétique.